À la recherche du pénis perdu

LE « BAISER CLOACAL », c’est par cette expression bien peu romantique que les ornithologues désignent l’accouplement du coq et de la poule. Car, comme la plupart des oiseaux, le coq n’a pas de pénis. Et c’est en se collant, cloaque contre cloaque, à sa partenaire, que le volatile transmet son sperme et contribue à la survie de l’espèce. Pas de pénis, donc, pour le roi de la basse-cour. Oui, mais voilà, il n’en n’a pas toujours été ainsi. Car au premier stade du foetus, l’organe sexuel mâle est bien présent chez le futur coq, avant de disparaître presque entièrement.
 Juché sur ses ergots, le coq n’est peut-être pas aussi dominateur qu’il y paraît au coeur de la basse-cour…